Art lyrique Biennale In Situ – Jour 5

Biennale In Situ présente sa première édition intitulée Condamnées pour légitime défense.

Découvrir le programme de la semaine sur Biennale In Situ.

Au programme du jour 5

18h30 – Projet AppARTenir

AppARTenir est un projet participatif qui réunit des femmes judiciarisées, des professionnelles de l’intervention et des chercheuses autour de trois productions artistiques sur le thème des violences et inégalités de genre. Dans un contexte où les femmes judiciarisées sont souvent invisibilisées et discriminées, le projet AppARTenir entend rendre perceptibles leurs espoirs, besoins et contraintes, à partir et à hauteur de leur vécu.

Soutien : Faculté de droit, des sciences criminelles et d’administration publique.

19h30 – Concert jazz par Julie Campiche

« Souvent dans l’histoire, anonyme était une femme »
Cette phrase de Virginia Woolf est le point de départ du nouveau projet solo de Julie Campiche. Avec sa harpe, ses effets électroniques et sa voix, elle rend hommage aux Femmes et à la Force Féminine. Chaque composition raconte en musique l’histoire d’une femme, d’antan ou d’aujourd’hui, d’ici ou d’ailleurs, célèbre ou anonyme. Répondant à un intense besoin de sororité, elle porte ces voix passées sous silence, minimisées, anonymisées, et pourtant si puissantes.

juliecampiche.com

20h45 – Performance pour deux chanteuses – Personne ne ramasse ma langue

Personne ne ramasse ma langue est une incantation à deux voix sous forme de performance en déambulation au sein du public, menée par les chanteuses et performeuses Chloé Bieri et Lisa Tatin. Dans un écrin de lumière et de vidéo, les deux chanteuses mettent en scène et en musique les textes poétiques d’autrice.x.s engagée.x.s : Lisette Lombé, Laura Vazquez, Stéphanie Vovor, Cécile Coulon, Kae Tempest. Cette performance incarne les questions de genre, de classe, de race, décharne les modèles, questionne l’asservissement du vivant.

Vers le teaser.

Lisa Tatin et Simona Gallo

concept

Chloé Bieri et Lisa Tatin

voix, composition, performance

S.Vovor, L.Vazquez, L.Lombé, C.Coulon, K.Tempest

textes

Dionysios Papanicolaou, Till Lingenberg, Chloé Bieri

electronics

Simona Gallo

stage design & live electronics

Mélanie Vincensini

textil artist

Emilien Rossier / oh la la – perfoming arts production

chargé de diffusion

Vladimir Bertozzi

photos et vidéos

schosscompany.com

Soutiens : Canton du Valais, Pro Helvetia, Loterie Romande, Fondation UBS pour la culture, la Fondation Suisa, Bourse de composition de la SSA, La Corodis.

21h45 – Film - On ne tue jamais par amour

Réalisé par Kevin Gay, 21 minutes, 2022, France
(sous réserve de modification)

Ce court métrage documentaire décortique les mécanismes implacables des violences conjugales, en donnant la parole en voix off à celles et ceux qui les ont subies. « Ses mains serraient très fort […], il avait un regard de haine et de folie », « c’est arrivé à un stade où tu sentais qu’il avait du plaisir à voir souffrir », « c‘était pas de l’amour, c’était de la possession»… Quoi de plus éloquent que les témoignages bruts de victimes pour dépeindre l’horreur et la sidération que provoque l’irruption de la violence là où devrait régner l’amour ? De la rencontre avec le partenaire aux premières insultes et aux coups, en passant par l’éventuelle intervention de la police puis la fuite, ce film associe à la force des mots de poignantes séquences chorégraphiées mettant en scène un couple de danseurs dans les rues de Paris ou dans une chambre aux murs tapissés d’injures.

biennaleinsitu.ch