Chœur de la Cité Requiem de Mozart
« Comme la mort est l’ultime étape de notre vie, je me suis familiarisé depuis quelques années avec ce véritable et meilleur ami de l’homme, de sorte que son image non seulement n’a pour moi plus rien d’effrayant, mais est plutôt quelque chose de rassurant et de consolateur ! »
Certaines œuvres sont emblématiques. Parlant à l’âme sans se soucier des modes ni des époques, elles traversent les temps, chaque écoute renouvelant leur beauté. Celle-ci en est une.
Au-delà de son émouvante beauté, son contexte contribua beaucoup à créer le mythe du Requiem : la commande anonyme en juillet 1791 ; la santé de Mozart déclinant durant l’automne ; le décès du génie à 35 ans, laissant la partition inachevée. Les manuscrits l’attestent, plusieurs plumes – dont deux élèves de Mozart, J. Eybler et F. X. Süßmayr – vinrent lui donner la forme qu’on lui connaît aujourd’hui. La première eut lieu le 2 janvier 1793, sa recette allant à la famille de Mozart. Contrairement à beaucoup d’autres, ce Requiem ne connut jamais de purgatoire.