Orchestre Nexus Les cordes au cordeau… majeur !
L’Orchestre Nexus présente Les cordes au cordeau… majeur !
Une fois n’est pas coutume, l’Orchestre Nexus a choisi de mettre en avant son effectif de cordes dans un programme romantico-moderne. Au-delà de la qualité incontestable des œuvres programmées, c’est aussi une occasion unique pour les pupitres concernés de travailler ensemble et en profondeur la sonorité, les réflexes et l’articulation, afin de consolider l’identité sonore et l’esprit de corps de la phalange. Durant cette série, les musiciens de l’orchestre seront encadrés dans leur travail par des instrumentistes expérimentés issus de l’OSR. Toutes les œuvres présentées sont en Do majeur !
- Avec
- l’Orchestre Nexus
- Avec
- François-Xavier Poizat (piano)
- Direction
- Guillaume Berney
Au programme
- Gustav Holst (1874-1934)
- St-Paul’s Suite
- Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
- Concerto pour piano et trompette
- Piotr Ilitch Tchaïkovsky (1840-1893)
- Sérénade pour cordes
Lors de son règne de Directeur musical au sein de la Saint Paul Girls School, Holst s’est vu offrir par l’école un studio d’enregistrement. En guise de remerciement, il compose en 1912 une Suite en Do, pour orchestre à cordes. Révisée en 1922, elle sera publiée cette même année, sous le titre Saint Paul Suite. Hommage au folklore britannique en quatre mouvements denses et courts, elle est empreinte d’élan et de vie. Une œuvre de caractère et d’entrain qui regorge d’indications et de raffinement.
Première œuvre pour piano d’envergure de son auteur, ce concerto fut écrit et créé en 1933, le compositeur tenant la partie de piano. L’accueil se révéla enthousiaste et le succès immédiat. Si le piano domine en terme de temps d’exposition, la partie de trompette est très virtuose et d’une importance centrale, ce qui fait parfois supposer à un double concerto plutôt qu’un concerto pour piano traditionnel. D’un point de vue compositionnel, le concerto regorge de citations et allusions musicales, parfois caricaturales, comme l’utilisation d’un motif de l’Appasionnata de Beethoven ou la Sonate en Ré de Haydn. On retrouve dans le 3e mouvement la même phrase conclusive que celle composée par Beethoven, une fois encore, dans son 3e concerto pour piano et plus loin, un chant traditionnel autrichien. Preuve de la facétie et du génie synthétique de Shostakovich. Aujourd’hui, c’est une des œuvres les plus populaires de son auteur et c’est le pianiste suisse François-Xavier Poizat qui nous fera l’honneur de l’interpréter !
Composée en 1880, cette œuvre, probablement la sérénade pour cordes la plus célèbre, est un tour de force d’écriture, dans lequel un Tchaikovsky au faîte de sa maturité déploie des mélodies d’une élégance et d’une évidence dont lui seul a le secret. Durant 30 minutes, l’exigence technique de chaque instant et la densité de l’écriture font voyager tant les musiciens que l’auditoire à travers un tourbillon d’émotions.
François-Xavier Poizat