Elise Bertrand, Tchaikovsky, Schumann Nexus rencontre Classeek

L’Orchestre Nexus rencontre Classeek pour présenter un concert symphonique autour des œuvres d’Elise Bertrand, de Tchaikovsky et de Schumann.

L’Orchestre Nexus est heureux de pouvoir collaborer cette année avec Classeek, et plus particulièrement avec Dmitry Smirnov, qui a été violoniste au sein de l’Orchestre Nexus durant ses jeunes années, avant de rejoindre le programme ambassadeur de Classeek.

Autre pépite invitée, la compositrice française Elise Bertrand sera mise à l’honneur pour une création suisse de sa Sinfonietta, créée par rien moins que Jean-Jacques Kantorow en 2021.

Avec

l’Orchestre Nexus

Classeek

Violoniste

Dmitry Smirnov

Composition

Elise Bertrand

Direction

Guillaume Berney

orchestrenexus.ch
classeek.com
dmitrysmirnov.com
elise-bertrand.fr

Au programme

Elise Bertrand (2000)

Sinfonietta

D’une durée de douze minutes environ, cette œuvre pour cordes en deux mouvements révèle à merveille le talent immense de la jeune compositrice et violoniste française, distinguée « Révélation soliste instrumentale » aux Victoires de la musique classique 2024. L’orchestre est fier de pouvoir programmer une jeune compositrice et faire connaître son travail de grande valeur.

Piotr Ilitch Tchaikovsky (1840-1893)

Concerto pour violon, en ré majeur, op. 35

Certainement le concerto romantique le plus populaire de l’instrument, alliant virtuosité extrême (son dédicataire refusa de le jouer par peur de la difficulté), lyrisme et intériorité, c’est un monument du répertoire. Composé en Suisse en 1878, à Clarens, il rencontre un succès immédiat qui ne s’est depuis lors pas démenti. Dans le ton solaire de Ré majeur, il met en dialogue, et parfois en opposition, le soliste et l’orchestre.

Fortement influencé par la Symphonie espagnole de Lalo, il fut composé rapidement et créé dans une version violon-piano à Clarens, dans la foulée de son écriture. Sa création avec orchestre eut lieu à Vienne en 1881, sous la baguette de Hans Richter et les doigts de Adolph Brodsky, qui deviendra plus tard le nouveau dédicataire. Le redoutable critique musical Hanslick le trouva « long et prétentieux », bien que le public fut séduit.

Robert Schumann (1810-1856)

Symphonie n°4, en ré mineur, op. 120

Composée en 1841 puis révisée en 1851, la Symphonie n°4 de Robert Schumann est l’une de ses œuvres orchestrales les plus ambitieuses. Écrite avant la 3e symphonie, elle se distingue par son architecture cyclique : les quatre mouvements s’enchaînent sans interruption, reprenant et transformant des motifs thématiques tout au long de la symphonie. Cette approche donne à l’œuvre une grande unité expressive. Le premier mouvement, mystérieux et dramatique, s’ouvre sur une lente introduction avant d’exploser en énergie. Le deuxième, « romanze », est plus intime, laissant place à un solo de violon poignant. Le « scherzo » est vif, contrasté par un trio plus lyrique. Enfin, le « finale », triomphant, fait réapparaître des thèmes antérieurs, concluant la symphonie dans une atmosphère de résolution et de clarté.

Cette œuvre, intense et introspective, témoigne du génie de Schumann pour marier la forme classique à une expressivité romantique profondément personnelle, au bord de l’abîme.

Classeek

Start-up novatrice et unique dans le milieu de la musique, Classeek œuvre pour la démocratisation du classique sous forme numérique, en proposant des concerts retransmis en haute fidélité. À côté de ça, la société vaudoise a également développé un programme de tutorat pour jeunes artistes d’exception. En plus d’une série de cours de maître avec des musiciens de tout premier plan, les « trainees » reçoivent un encadrement de management de carrière et de conseils personnalisés.

classeek.com