64 and more, Bach Nigel Kennedy Band

Nigel Kennedy : c’est l’enfant terrible du violon, le bad boy de la musique classique. Prodige du violon, il est découvert et lancé par le fameux Yehudi Menuhin. Durant ses études à New York, il découvre la scène jazz, rock et punk : il joue alors avec Grappelli, Ponti, et rapidement avec Robert Plant (Led Zepplin), Kate Bush, Paul McCartney. Récemment, c’est avec Richard Galliano, lors d’un concert mémorable au Luna Classics, qu’il a offert quelques moments musicaux mémorables.

Nigel a mis à profit l’arrêt de son activité durant ces deux dernières années : une biographie (en anglais et en allemand), un nouveau CD « Uncensored » et de nouveaux programmes. Il arrive donc avec des valises bien pleines de sons.

Toujours en compagnie de Bach, Nigel a élaboré un programme autour de Krisztof Komeda et Ryuichi Sakamoto.

On ne présente plus Sakamoto et son « Merry Christmas, Mr. Lawrence ». Komeda nous est moins familier, pourtant les cinéphiles (et les féministes) le connaissent bien, puisqu’il a composé les bandes originales des premiers films de Polanski : Couteau dans l’eau, cul-de-sac, Le Bal des Vampires, Rosemary’s Baby. Grand jazzman, excellent pianiste, malheureusement décédé trop tôt, son style est empreint de Miles Davis, Wayne Shorter, John Coltrane qu’il affectionne à la même époque. Mélodies envoûtantes, mélange d’instruments et de voix, combinaisons instrumentales proches du free jazz, sa maîtrise de la musique lui permet d’appliquer sa technique de composition de morceau de jazz aux thèmes des films et aux ambiances recherchées.

Avec :

Rolf Bussalb

guitares

Beata Urbanek-Kalinowska

violoncelle

Piotr Kulakowski

contrebasse

Krzysztof Dziedzic

percussion

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